C'est en sursaut que je me réveilla ce matin là. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front, j'avais chaud et ma respiration était saccadé. Cela faisait plusieurs nuits que je faisais le même rêve où Joannie et Emma se rencontraient puis se battaient pour moi. Je les voyais se détruire petit à petit, pas seulement physiquement, mais je ressentais ce qu'elles ressentaient pour moi. Joannie était vraiment folle amoureuse de moi, et Emma ne voulait pas me perdre, pas perdre toutes ces années que l'on a vécu ensemble. J'essayais de les séparer mais en vain, je ne pouvais les atteindre. Ce n'est que lorsque que les deux femmes furent allongés sur le sol, ensanglantées et sur le point de mourrir que je me réveillais. Je ne savais que penser de ce rêve, devais-je comprendre quelque chose ? Devais je en choisir une ? Si oui, je choisirais ma femme comme la première fois. De toute façon je n'avais plus revue Joannie depuis ce retour en arrière, est ce qu'elle était toujours morte ? Je n'en avais aucune idée, la seule chose dont j'étais vraiment conscient c'est que ma femme était auprès de moi.

Je sortis du lit en douceur pour ne pas déranger Emma qui dormait encore. Je me dirigea vers la salle de bain, une fois entré je referma la porte derrière moi puis ouvrit le robinet d'eau froide. J'y glissa mes deux mains en dessous puis mouilla mon visage. Je releva la tête vers le mirroir, il faisait sombre mais je distinguais parfaitement mon reflet. J'étais un con. Je le suis toujours d'ailleurs, mais là n'est pas la question. Il fallait que je me resaisisse, et que je ne me laisse pas abattre par ce retour en arrière. J'avais peur, peur de faire encore plus d'erreurs. La seule chose dont je pris conscience ce qu'il ne fallait pas que je me dise de faire telle ou telle chose, le cours de la vie doit se dérouler normalement. Pas de reflexion à l'avance.

C'est pourquoi je ressortis de la salle de bain, pour me glisser sous les draps auprès d'elle. Je pris le temps de l'observer dormir, chose que je n'avais plus faite depuis des annés. Elle était magnifique, ces cheveux lui couvrait la moitié de son visage, je les pris délicatment pour lui glisser derrière l'oreille. Je caressa sa joue de mon index, puis descendit le long de son cou. J'approcha mon visage près de la zone que je venais de caresser puis lui dépose un baiser. Je rapprocha mon corps contre le sien, et l'enlaca tendrement. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de lui faire ce genre de chose. Des petits moments comme celui ci qui nous mette de bonne humeur le matin. Je la vis ouvrir ses yeux, un sourire se dessina sur mon visage.

« Bonjour Emma Cloé Smith. »

Cela faisait un moment que je n'avais pulus ressentis ce genre d'émotions lorsqu'elle était dans mes bras. Elle s'était blottie contre mon torse, son corps encore chaud. On retrouvait enfin, petit à petit ce qui nous liait autrefois. Cette chaleur unissant nos deux corps, cet amour qui ne cessait de grandir. Du moins avant. Je me posais ancore quelques questions à ce propos, mais ce n'était pas vraiment le moment pour y penser. Je me devais de savourer cet instant qui m'avait légérement manqué. J'enlaca son corps de mes deux bras, sa tête était juste en dessous de la mienne. Je lui déposa de légers baisers sur le dessus de celle ci. Cela me faisait tout drôle de sentir son odeur, c'est limite si je l'avais oublié. Son regard me transperçait, elle me regardait comme si elle voualit quelque chose mais avait peur de me l'avouer. Si seulement elle savait, ce dont j'avais envie. C'est alors que j'entendis sa petite voix. Si j'avais bien dormi ? C'est un bien grand mot ! Cauchemars etc. Je me devais de lui mentir, ce n'est pas comme ci je ne l'avais jamais fait. Cependant, cette fois c'était un petit mensonge.

« Oui ça peut aller. Et toi ? »

Je me recula pour voir son visage. Je l'ai toujours adoré au réveil. Ces petits yeux qui me regardent l'air fragile et impuissant. Si elle savait comme j'avais envie de bien plus qu'un câlin. Avant on n'avait aucun problème pour faire comprendre à l'autre que l'on avait envie, à n'importe quel moment. Je n'avais pas forcément envie mais le fait de me dire que sa doit faire des mois que nous n'avons eu aucun rapport tout les deux était frustrant. Je pris son visage entre mes mains, lui caressa une de ses joues encore chaudes, au contact de mes doigts froid je sentis qu'elle eu des frissons. Je souria. Je lui écarta les cheevux de son visage, j'avais envie de pendre soin d'elle, elle étais comme une poupée si fragile que si elle tombe elle se casse. J'approcha mon visage du sien, nos nez se collèrent, il ne restait que quelques centimètre entre nos deux bouches. Je me rapprochais lentement, jsuqu'à les atteindre. Je lui donna un vrai baiser, ceux qui nous donne des frissons le long de notre colonne vertébrale. Je me ressentais revivre. On ne s'était pas embrassé ainsi depuis tellement longtemps que c'est comme si je redécouvrais ses lèvres. Mes mains parcoururent le long de son dos, j'agrippa sa taille et la rapprocha encore plus de moi. J'en avais besoin, de la sentir au plus près de moi.

Étrangement, j'avais parfaitement bien dormi. J'avais eu l'impression d'avoir passer la nuit sur des nuages moelleux. Je n'avais pas passé de si bonne nuit depuis des années. Retrouver mon mari si proche de moi au matin était encore plus plaisant. Ses bras autour de mon corps, j'avais envie de rester là toute la journée, blottie contre celui que j'aimais et retrouver tout ce qu'on avait toujours partagé. Redevenir simplement ce couple heureux et qui s'aimait à longueur de journée et ne passait pas une minute sans se le montrer. Ces idées me plaisaient vraiment. Je n'avais qu'une envie, qu'il me prenne et jamais ne s'éloigne, que jamais il ne cesse de m'aimer. Ce n'était pas le moment de me prendre la tête et de repensé à ces dix années que nous avions vécu. Nous avions un nouveau départ et c'était le plus important. Il fallait que je me donne corps et âme à Tyler. J'étais amoureuse de lui depuis des années, je n'avais connu que lui quasiment. Malgré ce qui c'était passé entre nous, à aucun moment je pouvais m'imaginer avec quelqu'un d'autre. J'étais bien trop liée à Tyler. Il était l'homme de ma vie et si nous n'avions plus de rapport, je l'attendrai. J'étais droite et fidèle, il m'était inconcevable d'aller voir ailleurs. J'étais sienne.

Jamais aussi bien dormi. Le soir de notre nuit de noce peut-être, mais on n'avait pas vraiment dormi. Je marquai une pause. J'ai l'impression que ca fait longtemps qu'on avait pas été si proche. C'est ridicule, je sais, dis-je en baissant les yeux.

Proximité chaleureuse qui me remuait de l'intérieur. Des années qu'il ne m'avait pas regardé de cette façon. Jamais mon cœur n'oublierait le moindre de ses regards. Je le connaissais par coeur, les années nous avaient peut-être éloignés, mais tous ses gestes me réveillaient seconde après seconde. Le sentir se serrer contre moi d'avantage fit accélérer mon coeur, j'adorais ces petites initiatives. Si il pouvait savoir à quel point je mourais d'envie que ses doigts fins caressent ma peau. Je désirais autant que lui qu'il me prenne fort contre lui et qu'il m'aime de toutes ses forces. Corps se frôlant dangereusement, esprit s'évadant. Je sentis la passion s'allumer brusquement en moi lorsque nos lèvres s'unirent enfin. Baiser intense qui animait tout un corps, toute une âme. Mes lèvres se pressèrent contre les siennes et je sentis ses mains m'attraper la taille. Tyler me resserra contre lui, nos corps se fondaient l'un dans l'autre, se confondaient. Ma poitrine collée contre son puissant torse, il devait sentir mon coeur cogner. Mes mains s'emparèrent de son visage et je lui rendis chacun de ses baisers langoureux et passionnés. Nos lèvres se caressaient, se frôlaient, se goutaient, se mélangeaient et s'aimaient. Sa fougue me brulait la peau, j'adorais sentir l'excitation réchauffer nos corps. Je glissai ma jambe contre le flan de mon mari et m'agrippai à lui. J'avais envie qu'on ne forme plus qu'un, qu'on retrouve ce que nous avions perdu en route. Il n'y avait plus que lui et moi à une époque où notre amour nous liait intensément.

Lorsque nos lèvres se détachèrent, j'avais l'impression de l'embrasser pour la première fois. Le rapprochement que je venais de créer faisait accélérer mon coeur. Mes pulsations devenaient de plus en plus rapide. Je souria à son commentaire. C'ets sur que le soir de notre nuit de noces nous n'avons pas beaucoup dormi, voir pas du tout beaucoup trop occupé à fêter cet événement à notre façon. Cette nuit là avait été, sans doute, la plus belle. Une que l'on n'oublie pas, que lorsque tout pars en vrille, on n'y pense juste et tout va pour le mieux. Cela ne marche pas à chaque fois, mais la plupart du temps. Je me m'y a repensé au bon vieux temps, à chacune de nos soirées avant la fin de tout La fin de nos contacts intimes, de nos conversations qui durent toute la nuit, la fin d'un couple. Je ne pouvais tout laisser partir en vrille, même si l'occasion m'avait été donner cela était plus fort que moi. Tant bien que mal je devais sauver ce qui rester de nous deux. C'est pourquoi lorsqu'elle me parla que cela fasiait longtemps que l'on avait pas été si proche, je ne pue m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. Ce n'était pas ma faute. Mais plus de la sienne, cependant la routine arrive dans tout les couples.

« Ce n'est absolument pas ridicule, car cela est vrai. Ca fait longtemps que nous deux on a pas partagé un moment comme celui-ci. Je ne vais pas te caché que j'ai très envie de toi. »

C'était vrai. Je ressentais le besoin de lui avouer, pour ne pas qu'elle se dise que je n'avais plus envie d'elle. Au contraire, le désir était toujours présent. Beaucoup plus intense à présent du à cette proximité soudaine. Mes doigts caressaient ses bras nues, je faisais des aller et retour sur sa peau douce. Je les glissa lentement vers son bassin, puis vers sees cuisses. Le contact de sa peau encore chaude sous mes doigts m'envahissais d'un désir plus qu'intense. J'entrepris de l'embrasser une seconde fois, en profitant de chaque centième de seconde de ce baiser. Mon autre main se glissa sur l'une de ses joues, puis glissa dans ses cheveux.

« Emma, je ... je t'aime. Ne l'oublie pas s'il te plaît. »

Mes mots sortirent de ma bouche sans hésitation. J'avais envie de lui dire, pour ne pas qu'elle l'oublie. Que même si cela fait plusieurs mois que notre relation n'est plus la même, mes sentiments sont toujours présent.

Petite réaction ridicule. Je rougis aux mots de mon mari. Il avait envie de moi. Rien de plus naturel pour un époux que de désirer sa femme. Pourtant l'entendre le dire me remuait. J'eus brusquement chaud. Ses yeux plongés dans les miens et cette voix envoutante qui disait me désirer me brulait la peau. Des années qu'il ne m'avait pas regarder comme à ce moment là et qu'il m'ait dit ce genre de chose. En 2020, j'avais l'impression d'être devenu la femme qui ne rimait plus qu'avec invisibilité et intouchable. Cela faisait des mois que nous n'avions pas fait l'amour et encore plus longtemps que l'on ne s'était pas touché de cette façon. Ce retour en arrière prenait un autre sens. Je n'avais brusquement plus peur, c'était surement le regard plein d'amour de mon mari que changeait ma vision des choses. Ces mots qu'il m'avait si souvent dit en quinze ans me parurent nouveau. Je souris, sentant mon corps qui s'agitait intérieurement. J'avais envie de lui, mon désir n'avait jamais faiblit. J'avais simplement apprit à le faire taire.

Je te désir plus que tout en ce bas monde mon amour!

Petit nom affectueux retrouvés. Il était mon amour, ce qui était devenu des banalités reprenaient tout leur sens. Ses doigts sur mon corps me firent frissonner de désir. Il savait ce qu'il faisait et ca me rendait d'avantage dingue de lui à cet instant. La passion naissait doucement au fond de mon ventre. Un corps à corps intense s'annonçait doucement entre nous. Ses baisers me brulaient la tête et me faisait perdre le contrôle. Il caressa mon visage et ses mots transpercèrent mon coeur. Oublier son amour ? C'était ce qui me tenait en vie depuis quinze longues années. Uniquement son amour. J'avais confiance en lui mais d'avantage en son amour. Ce mariage était la plus belle chose de ma vie. Mon mari je l'aimais à en mourir! Il était ma raison de vivre et j'attendais simplement qu'il s'en souvienne et m'embrasse à nouveau ravivé par cet amour. Je n'oublierais jamais son amour, c'était impossible. J'essayai de ne pas fondre en larme, je ne devais pas gâcher ce magnifique moment à cause de mes élan d'émotivité! Émue, je ne le quittai pas des yeux. Je passai une main sur sa joue puis dans ses cheveux. J'adorais sa chevelure qui partait dans tous les sens. J'aimais tout chez Tyler, ses défauts et ses qualités. Je jouais avec ses cheveux, petit sourire aux lèvres.

J'oublierais jamais! T'as un soucis à te faire! Le rassurai-je. Je t'aime.

Souffle d'amour portant nos mots, il était mon petit paradis. Je l'aimerai tout le restant de ma vie. Je l'embrassai, prise par cette intense envie de son amour physique. Il était temps qu'on s'aime à nouveau.

La passion commençait à reprendre le dessus. Qu'elle réponde positivement à mes paroles me rendait fou. J'avais oublié ce que c'était de se sentir aimer par sa femme. Je la désirais encore plus. Son regard intense qui ne cessait de m'observer me fit fondre, j'avais envie d'elle. Une envie forte, comme la première fois où nos deux corps se sont unis. Je tréssaillit au contact de sa main dans mes cheveux, un de mes points faible. J'ai toujours aimé et j'aime encore, lorsqu'elle passait sa main dans mes cheveux, des frissons se glissèrent le long de ma colonne vertébrale. Je serra notre étreinte encore un peu, je voulais et désirais être au plus près d'elle.

Ma tête enfoui dans son cou, je continuais à l'embrasser tendrement. Il m'en fallait plus, et je ressentais le désir de ma femme qui montait peu à peu. PLus aucun doute, nous désirions tout les deux la même chose. Je glissa ma main le long de son corps et caressa chacune de ses formes. Je pris sa cuisse et la remonta vers ma hanche. Une fois mise à la place que je voulais, je la caressa de long en large. J'effleura du bout des doigts sa partie intime puis remonta ma main vers son visage tendre. Je l'embrassa langoureusement, mes mains elles, continuèrent de se ballader sur chaque centimètre de sa peau. Elles s'attardèrent un moment sur sa poitrine, puis remontèrent sur ses joues et glissèrent dans ses cheveux.

Plus aucunes paroles ne pouvaient interrompre ce moment. On pouvait entre nos deux souffles de plus en plus fort due au désir qui montaient en nous. Je fit rouler Emma pour qu'elle se retrouve sur le dos et moi au dessus d'elle. Je retira mon tee shirt que je jetta en dehors du lit puis me pencha sur ma femme le sourire aux lèvres. J'embrassa ses lèvres, puis descendit le long de son buste tout en remontant son haut, elle le retira d'elle même pendant que moi je me préoccupais de son corps chaud qui me désirais. Je brulais intérieurement, si je ne me controlerais pas nous serions déjà unis. Mais je voulais faire les choses bien, pour notre "seconde" première fois.