Rendez-vous au Camden Square

"Dans la vie, nous faisons tous des choix. Bien sûr certaine fois, nous aimerions ne pas avoir à les faire et cela pour plusieurs raisons, qu'elle soit bonne ou mauvaises. Mais, nous avançons grâce à cela. Faire des choix est donc ancré dans les moeurs, on réfléchit pour certain et pour d'autre on en a pas conscience, mais ils sont bel et bien là. Moi j'ai fais un choix, celui de ne pas croire en l'amour, j'ai fait un choix qui en a entraîné un autre et encore un autre, jusqu'au jour ou ce n'est plus l'amour que je fuyais mais toutes relations qui pouvaient exister entre moi et les autres. J'ai fais ce choix et je l'ai payé, je le payes encore aujourd'hui. Je ne sais pas ce qui s'est réellement passer, mais ce que je sais, c'est que je suis revenu 10 ans en arrière. Je pense que l'on m'a offert ce cadeau pour changer, pour rattraper mes erreurs, les fautes que j'ai commises, les coeurs que j'ai brisés. On m'a offert cette chance, pourquoi ? Je ne sais pas, Mais on me l'a offert à moi probablement parce qu'ils savent que je ne suis pas celle que j'ai paru être durant ces 10 prochaines années, enfin celle que j'ai vécue avant de revenir en 2010. Alors, croyez-moi ou non, mais je compte bien utiliser ce cadeau, car s'ils me l'ont offert c'est qu'il y a une raison. Je veux changer, je ne veux pas me retrouver dans 10 ans, une nouvelle fois face à mon miroir, les larmes aux yeux, et seul dans un immense appartement. Je veux connaître ce que tout le monde chercher : l'AMOUR.

En parlant d'amour, aujourd'hui j'ai rendez-vous avec l'une des plus belles personnes que je connaisse. Et l'une des plus belles personnes que j'ai par la même occasion blessées. Une de mes ex, parce que oui, elle et moi avons eu une relation, je ne peux dire amoureuse, puisque vous me connaissez très bien, mais elle m'a beaucoup appris sur moi-même ! Faith Silver Jackson, qui préfère qu'on l'appelle Silver. Je vois votre tête et surtout votre bouche grande ouvert. Bien sûr, Silver est une fille et alors ? Sachez qu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de femmes qui tente une relation avec une autre femme, probablement que vous, hommes que vous êtes, ne nous satisfaisait plus. Enfin, je vous rassure, pour ma part et pour Silver, malheureusement vos nous êtes nécessaire, elle et moi n'étions pas faites pour ça ! Mais ne prenez pas la grosse tête, nous ne sommes pas faites pour ça, mais rien n'empêche que l'on a pu apprécier tout cela. Enfin bref, je m'égare et si nous retournions à notre histoire.."




Aujourd'hui, je ne suis pas de ma meilleure humeur, j'ai passé une nuit un peu trop agité à mon goût et je ne me suis endormis que très tardivement. Alors, imaginez ce matin, lorsqu'en guise de réveil, je du supporter la sonnerie de mon téléphone portable. Je m'étais retenu de le balancer par la fenêtre. M'asseyant sur mon lit, je récupérai le portable installer confortablement sur la table de chevet. Pas vraiment réveiller, je ne pris même pas la peine de voir qui m'appelait et passa directement cette étape pour répondre. Une voix féminine que je reconnaissais parfaitement, malgré qu'elle ne me soit plus si familière qu'avant ce fit entendre. Silver était au bout du téléphone, je n'avais pas encore dit un mot, qu'elle me demandait déjà de la rejoindre au parc, mais quel parc ? A Londres il y en a tout un tas et je n'allais pas m'amuser à les faire tous un par un, peut être qu'elle s'en amuserait, mais pas moi ! Hors de question que je me trimballe dans Londres sans savoir où je vais, même si je connais cette ville par coeur. Je lui demandai alors, après avoir réussis à caser une phrase, une chance ! Camden Square me répondit-elle à moitié riant. Je levai les yeux aux ciels. Puis alors qu'elle me donnait d'autre renseignement tel que l'heure et l'endroit précis de notre rencontre dans le parc, je commençais à bouger, il était clair et net que l'on m'interdisait de dormir c'est tant si, mais bon je n'avais pas trop le choix. Proche de la machine à café, je fis glisser une dosette et une tasse dans les compartiments qui les accueillaient et mis en marche la machine. Silver m'expliquait toujours comment aller à cet endroit, je le savais, mais je ne pouvais pas en placer une alors aucun moyen de l'en prévenir. Et puis la laisser parler, me permettais d'émerger tranquillement et de ne pas avoir à réfléchir à ... Je fixais la pendule de la cuisine, 7H ! 7H, mais elle est folle ou quoi, 7H un samedi, non mais il y a vraiment des gens pas bien sûr terre. Je soupirai d'exaspération et saisi mon café enfin prêt, l'odeur qui se dégageait de la tasse, m'écoeurais à vrai dire, je n'apprécie pas l'odeur de cette substance noire, mais je me forçais à en boire lorsque j'étais encore rédactrice en chef, enfin il y a de ça 10 ans ou du mois dans 10 ans. Enfin bref, je me forçais à l'avaler pour garder l'énergie. Silver s'arrêta enfin de parler et conclue son long monologue par un " à tout à l'heure" je vous passe les détails plus approfondit. Quant à moi je pris le temps de finir mon café et partis dans les préparatifs de ma sortie.

L'après-midi débutait à peine. Dehors le temps était plutôt favorable, le soleil était là, même si quelques fois, il laissait place à quelque goutte de pluie. Enfin voilà pour moi c'était ce qu'il y a plus habituelle, alors ça ne me perturbait pas trop. Je sortis de mon appartement, le parapluie en main et me mis en route dans le but de saisir le premier bus qui m'emmènerait au Camden Square. Je le vis au loin, je me précipitai du haut de mes bottes à talon vers celui-ci et grimpa alors qu'il se mettait en route. Ouf, au moins je n'aurais pas à en chercher un plus longtemps. Je vous passe le détail du chemin, j'étais comme à mon habitude assise à côté d'une vieille à la jactance facile et croyez-moi ou non mais ça ne me faisait plus rien, l'habitude probablement. Le bus se stoppa et j'en profitais pour descendre sans risquer de me casser la figure ! Bein je ne sais pas si vous avez déjà essayé de descendre d'un bus en marche avec des talons de, il me semble, 6-7 cm et bien ce n'est pas simple, de un, vous risquez comme je l'ai dit de vous casser la figure, ou de vous tordre la cheville dans le meilleur des cas. Je ne sais pas lequel est le mieux, mais même après des années d'expérience, je ne m'y suis pas faite. Enfin, par chance, il s'était arrêté et je descendis sans danger poursuivant ma route. Les barrières du Square était grande ouverte et deux policiers surveillaient l'entrée, 2 autres s'occupait de celle qui était à l'opposer et d'autre vadrouillait dans les différentes air de jeu. J'étais proche du lieu de rendez-vous, alors j'essayais de retrouver son visage parmi les gens, pas qu'il soit nombreux, mais un samedi après midi tous les enfants ou presque de Londres venait ici, alors c'était remplis de petits enfants courant partout. Ah ces enfants, ces mioches, mais quelle idée de faire des gosses ! Bon, Silver ne semblait pas être dans le coin, je m'installai alors sur un banc libre, ce qui est très rare en ce jour de la semaine et attendit quelle pointe le bout de son nez.

Edit : Il va falloir qu'on revoit pour l'histoire de notre lien ex copine, tu viens desstates moi je suisà londre depuis tout le temps , faut savoir quand et comment ça à pu arriver , si tu es arrivr à Londre avant 2010, ou si je suis aller au states et on à eu notre histoire , enfin bref un truc dans se genre.

Les seconde chances, vous y croyez?
pour ma part, j'ai toujours pris ca pour des foutaises. Je ne parle pas de seconde chance après une petite erreur, du genre « je me suis tapé ton mec sis', tu m'en veux? ». Ce genre d'erreur, c'est bidon, on s'en veut, on s'engueule on pardonne et on oublie. Ca relève plus du pardon que de la deuxième chance d'ailleurs.
non les secondes chances dont je parle sont bien plus...étranges.
Vous savez, quand on arrive à un certain moment de sa vie et qu'on se pose pour faire le bilan et qu'on se dit « Si j'avais su », « si je pouvais revenir en arrière, je ferai tout différemment ». on a tendance à se dire « rêve pas, ca n'arrivera pas »...
Vous me croyez si je vous dis que c'est arrivé?
Vous ne me prendriez pas pour une folle?
Moi je vous prendrai pour un taré, c'est certain.
Et pourtant...
Moi, Faith Silver Jackson, j'ai été témoin de la chose la plus étrange qu'il soit.

Je me suis réveillée un matin, avec dix ans de moins.
Sérieusement et c'est super flippant.
Je me suis endormie, ma fille de neuf ans dans les bras, devant un Disney, dans notre belle maison de Beverly Hills.
Et en me réveillant, j'étais dans l'appartement de son père, à Londres, dix ans plus tôt.
Je ne sais pas si on est beaucoup à avoir vécu ca, ou si on se souvient de ce qu'on a vécu...c'est bizarre.

Quoi qu'il en soit, je revis ma vie comme avant, espérant ne pas modifier trop de choses, j'aime ma vie en 2020.
Ce matin, un samedi, seul jour ou je peux faire la grasse mat' supposemment, me voilà à 6h30 du matin, au dessus des toilettes en train de vomir.
Je ne me rappelais pas avoir eu autant de nausées durant ma grossesse, la première fois.

Bref, je tourne en rond pendant une demie heure avant de me saisir de mon téléphone portable.
Me voilà à 7h00 du matin, en train d'appeler une amie.

Autumn Middelton, on s'est rencontré dans un bar, à l'époque ou l'alcool était encore mon péché mignon.
On nous a présenté, on a but et on a passé la nuit ensemble, et une fois sobre, le lendemain, on a encore passé la nuit ensemble, et la nuit d'après aussi et encore celle d'après.
Au final, on a passé plusieurs semaines ensemble et on a vécu un belle histoire. Une histoire d'amour je ne sais pas, mais j'étais bien avec elle.
Ce n'était pas forcement ce qu'on recherchait au final, amis cette histoire restera une des plus belle que j'ai eu.

Elle répond enfin au téléphone et sa voix me fait sourire, Je revoyais sa tête le matin, je l'imaginais raller.
Théoriquement, on s'était vu quelques jours plus tôt, techniquement, ca fait plusieurs années qu'on ne s'est pas adressé la parole.
Et sa voix m'a manqué; Et puis, c'est la première personne à qui j'ai pensé lors de ce retour en arrière.
Quoi qu'il en soit, un flot de paroles sort de ma bouche, choses rares à cette heure ci de la journée

hey Aut', tu vas bien? c'est Silver, je te réveille? je pensais que tu serai peut être en train de bosser à cette heure ci – en 2020, elle bosse tout le temps-. Ca fait un bail que je t'avais pas entendu -techniquement, elle n'a toujours rien dit et je suis censé l'avoir vu quelques jours plus tôt _ Ta voix m'a manqué.
Je sais qu'il est un peu tôt, mais je me disais qu'on pourrait se voir non? se retrouver dans un petit parc, ca pourrait être sympas. Boire un café, assise dans l'herbe, si on arrive à passer entre les gouttes.
Genre à Camden Square, - je vous passe les explications sur le chemin- ca peut être sympas non? j'aime bien ce parc là!
on se retrouve vers 9h00? ca te va?
cool.
A tout à l'heure

Je raccroche aussitôt et fonce dans la douche.
Quelques minutes plus tard me voilà vêtue d'une jolie robe bleue, J'enfile mes chaussures à talon immense noir, un cache coeur de la même couleur. Je maquille légèrement le contour de mes yeux. Une écharpe et un manteau noir cintré. Mon sac sur l'épaule, je claque la porte et me voilà arpenter les trottoirs, perchée sur mes hauts talons. je passe d'un bus à un métro et d'un métro à un bus et finalement arrive devant l'entrée du parc. Deux flics y sont posté. j'aime pas les flics, j'accelere le pas, essayant de rester stable. Les enfants jouent, les parents discutent. D'un coup ma fille me manque, je me dis qu'elle est toujours avec moi, mais c'est différent.
Au loin, j'aperçois Autumn assise sur un banc.
Ca fait bizarre, ca fait longtemps et pas longtemps à la fois.
Vous me suivez?
Je m'approche à grand pas, la surprend en déposant un baiser sur sa joue et m'installe à ses cotés. sourire aux lèvres.

Je suis désolée pour le réveil... j'avais pas vraiment fais gaffe à l'heure...

Je la regarde, sourire en coin!

- okay c'est as vrai, je savais bien quelle heure il était mais je m'ennuyais.

HS : Faith est arrivée en 2009, donc ca ferait un peu moins d'un an?!

Voilà que j'attendais depuis quelques instants maintenant. Silver n'était point présente dans mon champ de vision et j'imaginais qu'elle me poserait un lapin. Je décidais tout de même d'attendre, à vrai dire d'après mes vieux souvenirs, qui me restaient pourtant très familier, Silver n'était pas souvent à l'heure à moins que ce soit moi qui fussent toujours en avance. Je me remis alors à observer les gens autour de moi, principalement les femmes et leurs enfants et ce que je voyais ne me dégoûtait plus autant contrairement à ce que j'aurais pensé. Leur visage souriant lorsque leur petit bout de choux se faisait un petit bobo ridicule, ou lorsqu'il lui demandait simplement de le regarder faire ses pirouettes ou autres. Justement, j'esquissai un sourire face à l'action d'une petite fille qui, bien qu'elle fut correctement partie pour faire une galipette, retombait sur le côté, ne pouvant alors l'achever correctement. Sa mère la félicitais tout de même, bien qu'elle avait précédemment lâché un rire moqueur, enfin elle riait c'était le plus touchant. Cette image me rappelais alors ces journées passées au parc avec mes parents il y a de ça une vingtaine d'année, moi j'avais la place de cette petite fille bien évidemment.

Ce fut un baiser sur la joue qui me sortit de mes pensées, un baiser qui me figea sur place tellement il me surpris et surtout je n'en avais plus l'habitude. Depuis des années maintenant, je n'avais plus eu ce genre de contact familier avec quiconque et que Silver à qui j'avais fait tellement de mal m'en offrit un, me mis mal à l'aise. Je n'osai pas la regarder, la laissant parler, la laisser s'extasier de nos retrouvailles, qui rappelons-le, datait d'hier, mais qu'hier était pour moi il y a 10 ans. Je tentais de reprendre mes esprits, alors qu'elle s'excusait pour son appel matinale, un sourire accroché à ses lèvres. Quant à moi, aussi mal à l'aise que possible, je n'osais pas la regarder dans les yeux et me contentais de regarder un chewing-gum écraser sur le goudron. Je tentai un petit sourire aussi maladroit fut-il, mais sourire quand même. Je sentais son visage sur le mien et je n'avais qu'une envie, fuir ou du moins, effacer ces dernières minutes. Mon coeur s'accélérer et par tous les moyens je tentais de le calmer, inspirant et expirant de façon régulière. Au bout de quelque seconde, mon coeur repris une vitesse normal et je détournai mon visage vers celui de Silver lui offrant un sourire à présent timide.

_ Ce n'est pas grave ! Prononçais-je dans un souffle alors que je m'essayais à ne pas la quitter des yeux.

Les retrouvailles était loin d'être celle que j'espérais. Silver ne semblait avoir aucune rancoeur pour moi, elle semblait heureuse de me retrouver, comme si elle ne se souvenait de rien quant à mon retrait dans sa vie. Étais-je donc la seule à avoir vécu ce phénomène. Et si c'était le cas, elle me prendrait pour une folle à agir ainsi ! Mon visage c'était durcit et je tentais d'articuler mes mots qui m'étaient durs à prononcer ! Pas parce que je les pensais, mais parce qu'il n'était pas sortis depuis très longtemps.

_ Je suis heureuse ... de te voir !

En effet, j'étais heureuse de la voir, ça faisait si longtemps, seulement il n'y avait que très peu de chance pour qu'elle le croit face à mon attitude, une attitude qui n'aidait pas à la discussion. Mais elle ne devait pas douter, j'étais réellement heureuse de la retrouvais, j'imaginais simplement retrouver une vieille amie pleine de rancoeur qui, peut-être, me pardonnerais un jour, suite à mes milliers de lettres d'excuse. Et là, elle était là à m'embrasser sur la joue comme si je n'avais rien fait. Mais elle ne souvenait peut-être pas, parce que je suis revenu en arrière et qu'il est possible que je sois la seul à vivre cela et pourtant j'ai l'impression que ce n'est pas le cas. La fixant toujours ne sachant quoi dire d'autre, une pression immense se posa sur mes épaules, je ne m'en rendis même pas compte que j'étais débout face à elle, à reculer de frayeur. Je voyais son regard perdu et je ne pouvais rien faire.

_ Ce n'était pas une bonne idée ! lui avouais-je entre deux souffles coupés.

Je voulais partir, mais je n'y arrivais pas, quelque instant plus tôt, mon corps bougeait de lui-même et là mon esprit l'en empêchait. Mon coeur s'emballa à nouveau et des fourmillements se firent ressentir dans mon corps, m'affaiblissant alors. Dans un mouvement rapide, je me réinstallai sur le banc tentant de mettre fin à tout cela. Tout ce mal-être déjà présent, mais qui s'était brusquement intensifié à cause d'un simple baiser sur la joue. Je fis face à Silver qui me dévisageait toujours.

_ Je suis désolé, je vais me reprendre, je suis désolé ! ajoutais-je dans un murmure.

Edit : Tu pourrais mettre de la couleur pour identifier le recit des paroles ma louloutes s'il te plait , j'ai du mal à m'y retrouver ! =)

Après avoir déposer un baiser sur la joue de Autumn et lui avoir fait mes excuses, je la vois qui réagit bizarrement. Je tente de ne pas en tenir compte, surtout qu'elle m'excuse rapidement et m'avoue être contente de me voir.

Je tente de garder le sourire. Et pourtant, je crois bien être aussi perturbée qu'elle. Je lui ai balancé des horreurs à la figure il y a quelques années, ou dans quelques années, peu importe.

Je sens le malaise entre nous, et ca me fait mal, comme à l'époque ou on a cessé tout contact. Je comptais sur elle, je me disais que ce retour en arrière, pourrait effacer les choses, mais la voilà qui se recule, me regardant, l'air désolé et confus, balbutiant que c'était une mauvaise idée.

Ca fulmine à toute vitesse dans ma tête, je ne sais pas ce qui lui prend, pourquoi elle flippe à ce point.
Après tout, si elle n'a pas vécu ce retour en arrière, elle n'a aucune raison de réagir ainsi. Et dans le cas contraire, elle devrait profiter de cette deuxième chance.

Finalement, elle se rassoit, et rien ne fait sens.

Qu'est ce qui se passe?

je pris une bouffée d'air avant de reprendre.

Je pensais qu'on pourrait repartir à zéro. oublier et recommencer.

oublier le passé, ou le futur, pour vivre au présent.
Je détourne le regard, j'aime pas me retrouver aussi confuse devant les gens, montrer que je suis blessée, c'est pas mon genre.
Je regarde cette maman avec sa fille un peu plus loin, elles rient aux éclats.
A cet instant, je donnerai tout pour être de retour en 2020, devant un Disney avec Erin, dans notre maison de Beverly Hills. Rien que ma fille et moi, et personne d'autre autour.

Mais je dois faire avec. En attendant, j'evite le regard d'Autumn, qui se ressaisit, avouant qu'elle allait se reprendre.
J'ai presque envie de rire ironiquement, ca fait des années que j'attends qu'elle se reprenne!
je vais devoir faire avec je crois!

Je ne prenais pas la peine de répondre à cette question. A vrai dire, je ne l'avais même pas entendu ! Mon cerveau était trop embrouiller pour cela, j'étais trop occupée à mettre de l'ordre dans celui-ci, mais aussi à me calmer, car j'avais eu trop de pression qui était arrivée au même moment. Une pression que j'aimerais ne plus jamais avoir, mais qui pourtant revenait encore et toujours. Mais comment ne pas être perturbé quand une personne, aussi proche qu'elle fut dans le passé, vous offre un baiser sur la joue, sachant que la toute dernière fois que vous avez été ou avez embrassé quelqu'un remonte à une dizaine d'année. Mais c'était logique qu'elle le fasse! Puisque, si je suis la seule à vivre ce retour en arrière, si elle croit que je suis la jeune femme d'il y a 10 ans, elle ne changerait pas ses habitudes, elle serait toujours mon ex, mon amie et notre relation ne serait en rien différente. Et puis, même si elle le savait, avec tout ce que je lui ai fait subir, ma façon d'ignorer ses appels comme j'ai ignoré tous les autres, elle n'aurait jamais agi ainsi ! Et pourtant ! Elle fit une remarque qui me déconcerta un peu plus encore. Elle parlait de " repartir à zéro", "d'oublier et de recommencer". Je ne savais pas comment réagir, ces paroles montraient qu'elle aussi, avait vécu ce phénomène, mais surtout, c'était comme si, comme si elle ne m'en voulait pas. Pourquoi ? Pourquoi agissait-elle ainsi, si elle connaissait toute l'histoire, pensait-elle que je ne me souvenais plus de rien. Et alors que j'étais dans mes pensées à essayer de comprendre, je vis son visage se tourner vers une scène, une scène que je regardais avant son arrivée. Une maman et sa petite fille riant à en faire pâlir de jalousie plus d'un. Tout d'un coup je me rendis compte que j'aurais pu avoir tout ça, ou du moins j'aurais pu en être proche. Deux personnes avaient décidé de faire de moi la marraine de leur enfant.J'aurais pu être une tante, j'aurais pu rire avec deux bouts de choux et j'avais tout gâcher encore une fois. Je pensais à Faith et sa façon de vivre en sachant que sa fille n'était plus cette petite fille de neuf ans, le manque qu'elle pourrait ressentir.

_ Je ... Faith ? Dis-je avec timidité alors que j'essayais d'attirer son attention.

Je baissai la tête de nouveau, regardant mes pieds puis j'inspirai profondément, je ne devais pas flancher. J'avais décidé de changer ma vie, de ne plus être la femme que j'ai été durant presque 10 ans. Il était hors de question que je finisse seule et sans amis, sans famille, pour seul passe-temps un job qui me ferait passer pour une vipère. Je relevais ma tête fixant la jeune femme, déterminé à parler, à me surpasser. Je soufflai pour apaiser mon esprit.

_ Ecoute et je te demande de ne pas m'interrompre ! Soufflais-je avec une si grande rapidité que je ne fus même pas sûr qu'elle ait saisi un traitre mot !

_ Je sais pas ce qui arrive, mais hier n'est pas hier pour moi et d'après ce que j'ai compris pour toi non plus ! Je ... Je crois que tu penses, que je n'ai pas vécu la même chose que toi, mais je me souviens, je me souviens de tout, je me souviens de t'avoir fuit et je me souviens de la blessure que j'ai ouverte dans ton coeur ces dix dernières années ou bien les dix futurs, je ne sais pas comment je dois le formuler ! Mais Silver, je crois que tu penses que ce retour en arrière m'a permis d'être comme avant, mais ce n'est pas le cas. Alors, je m'excuse d'avoir réagi ainsi, mais je n'ai plus l'habitude et j'ai été surprise et je reste angoissé par tout contact, je sais que l'on se retrouve et que tu espères que je change, mais tu ne dois pas penser que sera le cas immédiatement, j'ai besoin de temps. J'ai besoin de réapprendre à avoir une vie sociale. Maintenant tu m'as demandé de venir et je suis extrêmement heureuse de te revoir. Ajoutais-je alors que des émotions prenaient possession de mon âme. De la joie, du regret, de la peine, voilà ceux qui tentaient de prendre place en moi.

Je dessinais un sourire timide, fragile sur mon visage, mes yeux brillant d'émotions que je n'avais envi de chasser. Je fixais la main de Silver, celle qui était posé sur sa cuisse et je tendis ma main, je n'osais pas saisir la sienne, je le voulais mais j'avais peur. Elles étaient à présent très proches, mais à la dernière seconde, je me ravisais et la reposais sur ma cuisse, avant d'offrir un sourire plein de nervosité à mon amie.

Je regardais mon amie, elle était silencieuse, il était probable qu'elle ancrait toutes mes paroles dans son esprit. Puis elle releva la tête, alors que moi je la détournais. J'avais peur de croiser son visage, j'avais peur d'apprendre certaines choses qui pourraient me déplaire, mais j'étais à ses côtés et que je le veuille ou non, je les entendrais tout de même. Elle m'exposa enfin ses pensées. La première chose qu'elle m'avoua était son pardon pour ce que je lui avais fait endurer. Ce fut comme une douleur intense dans la poitrine, mais aussi la perte d'un poids sur mes épaules. Une émotion si douloureuse, mais si belle à la fois. Mes yeux l'humidifièrent et un nuage de larmes rendait ma vision flou et incertaine, alors que Silver continuait à parler, elle continuait de m'expliquer qu'elle souhaiterait que tous redeviennes comme avant et s'excusait de son approche rapide. Elle n'avait pas besoin de s'excuser, je ne lui demandais pas cela, au contraire c'est elle qui devait me pardonner, me pardonner de ne plus être cette jeune fille que j'étais avant, cette jeune fille qui, même si elle était dégoûtée des hommes ou du moins, des relations amoureuses qu'elle pouvait avoir avec eux, aimait faire la fête, rire avec ses meilleurs amis, sortir, enfin bref cette jeune qui avait une vie sociale. Une fois ses pensées révélées, je relevais la tête et je vis son sourire. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal ou gêné, je voulais qu'elle soit heureuse de me retrouver, je repris donc le contrôle de mon corps, chassant les larmes de mes doigts fin tout en prenant soin de ne pas gâcher mon maquillage. J'inspirai puis soufflai histoire de faire redescendre la boule qui s'était formée dans ma gorge et lui sourit timidement peut-être, mais je souriais. Et là où je m'étais arrêté quelque instant auparavant, Silver repris. Sa main glissa dans la mienne et j'entremêlais nos doigts. C'était un signe que je lui offrais pour lui dire par les gestes ce que je n'osais pas dire par la parole. Un signe qui lui montrait mon amour pour elle, un amour amical bien évidemment, mais elle était pour moi bien plus qu'une amie et mes sentiments pour elle était bien plus fort qu'une simple amitié alors je voulais lui montrer. Mais, par ce signe je lui dévoilais que j'avais besoin d'elle, qu'elle me manquait, que j'étais désolé, mais surtout que j'acceptais son aide.

Pour la première fois depuis des années, un sourire, un vrai, un plein d'espoir et d'amour apparut sur mon visage. Et celui-ci était offert par celle pour qui j'avais probablement le plus de respect. Un respect qui nous était mutuelle. Un respect qui était à la base de notre relation, mais que j'avais en quelque sorte rompue dans le futur. Elle me pardonnait et je ne comptais pas me faire prier, j'allais tout faire pour redevenir celle que j'étais auparavant. Je me repositionnai sur le banc pliant ma jambe droite en triangle devant moi, alors que l'autre restait dans sa position d'origine. Je n'avais pas lâché sa main un seul instant, c'était trop fort sur le plan émotif pour m'autoriser à la quitter. J'inspirai et me lançai, plus motivé que jamais.

_ Alors, et si tu me racontais un peu tout ce que j'ai raté ses 10 prochaines années. Lançais-je toute guillerette.

_ Et puis, tu ne devais pas me dire un truc important ? Ajoutais-je, alors que je n'étais plus sur de mes souvenirs téléphoniques de ce matin.




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Je savais qu’elle m’écoutait, même le regard détourné, je savais qu’elle entendait ce que je disais.
Et puis, j’ai rapidement remarqué ce nuage de larmes qui voilaient son regard.
C’était pas mon but, je ne savais même pas ce que j’avais dit pour la mettre dans cet état. Mais je continuais de lui expliquer mon point de vue, que ca s’arrangerait, que je serai là, quoi qu’il arrive.

Lorsque j’attrapa sa main, contre toute attente, elle entrelaçât ses doigts aux miens.
Ca me fit un drôle d’effet au premier abord, comme quelque chose de nouveau, que je redécouvrais. Pas tout à fait dix ans, mais pas loin non plus, ca faisait mal.
Je me rendais enfin compte du temps qui était passé, de ce que j’avais perdue.
Erin avait beau douloureusement me manquer, je crois que c’est à cet instant que je me suis rendue compte de la chance qu’on m’offrait avec cet étrange retour en arrière.

Et puis son sourire. Je ne pus m’empêcher d’y répondre. Il avait l’air tellement… nouveau, comme un privilège, un cadeau qu’on offre pas souvent, une habitude qu’on avait perdue.
Je trouve ca beau ce sourire, ca la rend belle.
Si je m’écoutais, à cet instant je l’aurai serré dans mes bras et je crois que j’aurai pleuré, de soulagement, de fatigue, de tristesse, de joie… juste pleurer, dans les bras d’une des personnes qui comptaient, qui comptent le plus pour moi.

Je souris lorsqu’elle prit de nouveau la parole, avec cette phrase étrange qui pourtant faisait sens pour nous.

« Alors, et si tu me racontais un peu tout ce que j'ai raté ses 10 prochaines années. »

Et puis elle me rappela que je devais lui dire un truc important.
D’aussi loin que je me rappelle, j’avais juste envie de la voir, rien d’important à dire, ou peut être est ce que je voulais lui parler de ma grossesse ? Quoi qu’il en soit, elle était déjà au courant alors !

- Non rien d’important, pas que je sache !

Je lui souris !

- Il s’en est passé des choses en dix ans. J’ai, j’avis ou j’aurai, je sais plus trop là, un belle maison à Santa monica, avec vue sur l’océan. Un métier passionnant, j’enseigne l’art et à mes heures gagnées, j’expose mes peintures dans des galeries à travers le monde. Erin a presque dix ans, elle a développé un don tout particulier pour le chant et la comédie. Elle a un caractère bien trempé. Un franc parler qui me fait marrer et elle les fait tous craquer à l’école.
Ca fait rire mon père d’ailleurs, il peut pas s’empêcher de me dire « tu vois ? T’étais une vraie terreur, ta fille c’est toi en moins chiante »

Je souris rien que de penser à ma famille. Mon petit îlot au paradis, c’est eux.
Je reviens rapidement sur terre.
Je n’avais mentionné aucune relation amoureuse, et pour cause. J’ai eu (j’aurai ?) quelques relations, mais jamais rien de très sérieux. Je crois que je ne me suis jamais remise de Greg. C’est triste à dire !

- et toi ?

Des années et des années à ne pouvoir qu'imaginer ! Imaginer un sourire que j'avais autrefois tellement aperçut. J'étais à cet instant probablement la femme la plus chanceuse au monde. Après tout ce que j'avais fait, après tout ce que les gens avaient enduré par ma faute, je me faisais excuser par la personne la plus merveilleuse que je connaisse. La meilleure amie que je n'aurais plus jamais. Ce sourire que j'avais tellement apprécié admirer. J'en étais folle, car Silver était peut-être mon ex, Silver n'est peut-être pas un homme, mais elle est et restera à tout jamais la femme que j'ai le plus aimé, la femme que j'aimerais encore et toujours, la femme de ma vie. Et même si le doute resterait présent dans l'esprit des gens, en moi cela faisait longtemps qu'il avait disparu.

Je me rendis compte que ma question avait provoqué chez elle un sourire. En effet celle-ci aurait paru bizarre pour tout être humain n'ayant pas vécu ce que Silver et moi avions vécu, mais pour nous c'était tellement facile de comprendre. Et plus on avançait dans la conversation, moins celle-ci semblait compliqué, il est vrai que, pour ma part, j'étais perdu au début, comment parlé du passé qui est notre futur, comment aborder les sujets qui fâchent, les sujets complexes, que dire et comment le dire. Tout cela était si compliqué et là ... plus rien. Plus de gêne, le pardon avait un pouvoir si fort, qu'il pouvait faire disparaitre toutes nos inquiétudes, toutes nos peurs, nos craintes, il pouvait effacer nos malaises. En clair, tout ce qui pouvait empêcher deux personnes blessés par le passé, à parler. Oui ! Le pardon est réellement quelque chose d'extraordinaire, un acte tellement spécial, bourré de générosité. Et c'est, cette générosité que j'aimais chez Silver. Elle offrait beaucoup d'elle-même et sans rien demander en retour. C'est pour cela que je fus étonné lorsqu'elle me donna pour réponse.

" Non rien d’important, pas que je sache ! "

Même si, bien vite, je compris qu'il s'agissait de la réponse qui concernait le sujet important qu'elle devait m'annoncer, où du moins, celui dont je croyais l'existence et non celui qui me disait ce qu'il s'était passé durant ses dix prochaines années. En effet, elle enchaîna directement après sa première réponse à la deuxième qui cette fois ce fit plus longues, puisque, comme elle le disait si bien, "Il s'en est passé des choses en dix ans".

" J'ai, j'avais ou j'aurai, je sais plus trop là, une belle maison à Santa Monica, avec vue sur l'océan. Un métier passionnant, j'enseigne l'art et à mes heures gagnées, j'expose mes peintures dans des galeries à travers le monde. Erin a presque dix ans, elle a développé un don tout particulier pour le chant et la comédie. Elle a un caractère bien trempé. Un franc parler qui me fait marrer et elle les fait tous craquer à l'école. Ca fait rire mon père d'ailleurs, il ne peut pas s'empêcher de me dire « tu vois ? T'étais une vraie terreur, ta fille c'est toi en moins chiante » "

Après ce résumé rapide, je ne pus m'empêcher de sourire. La voir tellement heureuse en parlant de son avenir, me réconfortais quant à mon absence. Elle avait bien réussi, elle s'en était sorti sans moi. Une pensée que je n'aurais jamais aimé avoir, se glissa dans mon esprit. Et si jamais m'a présence à ses côtés, modifiais les choses et si jamais je l'empêchais d'être heureuse. Cette idée me répugnais, elle m'écoeurait et je la chassais volontiers de mon crâne. Jamais je n'oserais causer de tord à Silver et si jamais ça devait se reproduire à nouveaux et qu'il m'était possible de l'en empêcher, je le ferais, même si je devais y perdre la vie, c'était peut-être un peu trop héroïque, mais c'était réel. Puis arriva enfin le sujet qui m'intéressait le plus. La petite Erin. Dix ans, en effet, elle aurait presque dix ans. J'avais honte, car j'étais sa marraine, mais je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Je n'avais jamais pris le temps de regarder les photos qu'à une époque je recevais d'elle. Je me sentais tellement honteuse, indigne d'être sa marraine, j'étais censé être la pour elle et ça n'avait pas été le cas. Je voyais ainsi en ce retour en arrière une chance de me racheter, si Silver voulait me garder dans la vie de sa fille bien évidemment, je ne lui en voudrais pas si elle me préfèrerait en dehors. Et c'est par cette réflexion que je me souvint quand ce jour, la jeune femme était déjà enceinte. Un sourire illumina mon visage alors que je la fixais une énorme sourire aux lèvres. Elle m'avait retourné la question, mais je l'éludais quelque instant.

_ Je crois que les félicitations sont à nouveaux de conséquence. Maman !

Je lui souris et répondis enfin à sa question.

_ Ce qui s'est passé, les dix prochaines années, est loin d'être amusant, ni à dire, ni à entendre. Je devrais à cette heure si, être au boulot à tyrannisé mes employés sans cesse. Avant de rentrer le soir et de m'installer sur le fauteuil que j'ai tout spécialement installer devant le miroir du salon et en pleurant à chaude larme, je m'insulterais de tous les noms possibles et inimaginables qu'il existe. C'est loin d'être passionnant. Alors, passons. Parlons plutôt du fait que tu vas devoir subir ta deuxième grossesse. Même si ton corps, n'en vécu qu'une. Pas trop stresser ?

Mon regard ne pouvait s'empecher de la devisager des pieds à la tête, s'impregnant de chaque détaills de son physique, comme pour verifier que je n'avais rien oublier d'elle.

Un sourire aux lèvres, je réalisa que je me souvenais de tout, que rien ne m'avais échapper, même après tant d'années sans la revoir.

La tension qui regnait au départ entre nous semblait se dispercer assez rapidement, et rien ne pouvait me faire plus plaisir.

Je me perdais encore dans mes pensées, la regardant sans relache. Elle n'avait pas changé. En même temps, je savais à quoi elle ressemblait à cet age là, c'est bien plus tard que nous avons perdu contact.

Un sourire béat sur mes levres lorsque je parlais de ma fille la fit sourire.
Je n'y pouvais rien, j'avais toujours les mêmes expressions d'admiration lorsque j'abordais le sujet « Erin ». Elle était, elle est ma fierté, ma vie, et rien ne changera jamais ca.
Et puis en parlant de mon avenir passé, je me rendais compte que j'avais plutot bien réussi, que j'étais là ou j'avais toujours voulu être, et ca c'était quelque chose de réellement jouissif.


« _ Je crois que les félicitations sont à nouveaux de conséquence. Maman ! »

Je souris, legerement tirraillée. Certes, j'allais revivre cette grossesse et sa naissance... mais je ne pouvais m'empecher de penser que les choses pouvaint changer d'ici là, en bien comme en mal. Et je ne veux pas que les choses changent, ce seraient trop dure de me dire que jamais je ne reverrai ma fille.

Mais pensons à l'instant present. Erin était toujours avec moi, d'une façon ou d'une autre.

merci

dis je simplement.

Lorsqu'elle me parla de son avenir, j'eux presque envie de pleurer. Comment une personne aussi géniale qu'elle en était arrivé là.
Elle est belle, drole, inteligente, comment peut elle se hair ainsi?
J'avais envie de la prendre daqns mes bras, de lui dire que rien ne finira comme ca cette fois ci, mais je n'osa pas. De peur que cette tension nous sépare à nouveau, je ne bougea pas.
Elle revint sur ma grossesse.

Si stréssée, que quelque chose se passe moins bien, de le dire à Greg avant qu'il ne s'en rende compte lui même comme la premiere fois...
Tout peut arriver, on en est la preuve vivante je crois!

Je souris et baissa legerement le regard sur mes mains.

- Il s'est passé quoi pour que tu te coupes du monde entier comme ca?