Je n'y comprenais vraiment rien à ce changement, cet espèce de retour en arrière étais-je le seul à l'avoir aperçu ? Je n'osais pas en parler de peur de passer pour un fou. Mais je savais que ce n'était pas qu'une simple impression, c'était réel, Emma avait les cheveux plus court que durant les dix années qui venait de s'effacer, et Joannie était vivante. Je ne comprenais absolument rien à tout cela, il fallait bien que j'en parles à quelqu'un, et pour cela il n'y a qu'une seule personne à qui je peux confier ce genre de choses. La personne qui ne me prendra pas pour un taré qui se croit dans un film fantastique américain. J'avais rendez-vous avec elle, comme tout les vendredis soir au Pub situé à Soho. C'était notre endroit depuis qu'elle avait emménagé à Londres. Elle m'attendait pour 20h, et il n'était que 18h30. Je pris alors mon temps pour me préparer. Je venais tout juste de rentré du conservatoire, et j'avais besoin d'un bon bain chaud. Arrivé à la maison, Emma n'était pas la, un soulagement se fit à l'intérieur de moi. Je jetta mon sac dans l'entrée, defit ma cravate que je laissa trainer dans le salon, je retira mes chaussures et les jetta dans la chambre à coucher, je me déshabilla au fur et à mesure que j'avancais vers la salle de bain laissant mes affaires se répandre sur mon chemin.

Une fois dans la salle de bain, je mis l'eau a couler et y versa la moitié du flacon de gel douche. La mousse commencait à se former, j'adorais cela, encore un vrai gamin. Je retira le dernier bout de tissu qui couvrait mes atouts d'homme puis me glissa dans le bain. Cette sensation de chaleur me fit frissoner, il ne manquait plus que ma femme. Oui j'avais envie d'elle, tout le temps d'ailleurs, même si cette routine était toujours présente je ne cessais de l'aimer. Je repensa à Joannie, la fille que j'avais recontré dans une rue de Londres il y a dix ans, enfin non cette année. Je l'ai rencontré cette année puisque nous sommes de nouveau en 2010. Je plaqua mes mains sur mon front, je m'embrouillais, je ne savais plus vraiment qu'est ce que je devais faire. L'horreur. Après un quart d'heure de baignade j'entendis Emma rentré. Elle accourut dans la salle de bain, elle a surement du s'imaginer des choses lorsqu'elle a vu tout mes fringues éparpiller dans l'appartement. Lorsqu'elle passa sa tête dans l'entrebaillement de la tête je lui fis un énorme sourire et lui dis de me rejoindre, ce qu'elle fit. Elle m'embrassa puis repartit à ses affaires. Quand à moi, je sortis du bain, j'avais assez mijoter, et enroula une serviette autout de ma taille.

« Tu n'as pas oublié qu'on est vendredi ! Je vois Maria ce soir. »

Elle me répondit par un soufflement et un "Encore !", elle me ressortais la même chose à chaque fois. J'ouvris mon placard, et attrapa le premier tee shirt qui se trouvait sous mes yeux. J'enfila un jean et mes nouvelles Keds. J'allais enfin pouvoir me changer les idées. Je glissa mon portefeuille dans la poche arrière de mon jean et partis en embrassant ma femme au passage, le même regard noir se lisait sur son visage tout les vendredis car je sortais sans elle, mais au fond elle savait que cela me faisait du bien de voir Maria.

J'adore Londres. Ces petites ruelles à peine éclairer, leur donne du charme. Je pris le bus pour me rendre dans le quartier de Soho, puis descendit pour marcher jusqu'au Pub. J'entra. Maria n'étais aps encore présente, je me dirigea vers le bar et fis signe au serveur que je connaissais plutôt bien maintenant, après toutes ses années à boire une demi pression en compagnie de Maria, puis ensuite de manger une pizza à deux. Il m'apporta ma bière, j'en bus une gorgée, puis je sentis deux maisn se glisser sur mes yeux. Maria sans aucun doute. je pris ses mains dans les miennes et les retira de mon visage, je me retourna et la prit dans mes bras.

« Mlle Maria Sanchez, tu m'a drôlement manqué cette semaine. »

J'avais toujours adoré ses étreintes, elles étaient différente de toutes les étreintes du monde. Ca façon de me prendre dans ses bras, depuis maintenant des années, me donnait du baume au coeur. Je souria à sa blague. Je n'étais plus le courreur de jupon que j'étais, je me suis calmé depuis ma renontre avec Emma et surtout depuis que je l'ai épousé. Mais à Maria je pouvais lui déclarer mon amour autant de fois que je le désirer, car elle savait que ce n'était que de l'amitié et que je ne pouvais m'empêcher de la taquiner. Il était rare que je ne me pose pas la question, qu'est ce que j'aurais fait si elle n'avait pas été là ? Elle était vraiment tout pour moi, toute ma vie car elle connaissait mes moindres secrets, mes défauts ainsi que mes qualités. Mon histoire était gravé en elle comme dans un livre, et la sienne était en moi.

« Tu sais très bien que je ne peux me passer de toi. »

Question typique : Ca va ? à laquelle je ne savais jamais quoi répondre. Je ne pétais aps la forme, mais je n'étais pas malheureux non plus. J'avais juste une impression étrange de refaire la même chose. Je ne saurais expliqué comment, le temps a fait ce retour en arrière, mais c'est le cas. J'ai vérifié une bonne cinquantaine de fois le calendrier de la maison, la date sur mon ordinateur, la date à la télé, la date au travail. Nous sommes bien en 2010. Pourtant il y a quelque jours nous étions en 2020. C'est horrible de savoir cela, alors que les autres personnes autour de nous ne s'en rendent même pas compte. Je devais mettre cela dans un coin de ma tête et faire comme ci de rien n'était, comme ci c'était la première fois que je vivais en 2010. Mais c'était impossible. Je devais lui en parler, elle me comprendrais je le savais. Je bus une gorgée de ma bière, m'essuya la lèvre du bout du doigt puis fronca les sourcils. Autour de nous, il y avait beaucoup trop d'oreilles, trop de personnes qui pourrait m'entendre et me prendre pour un fou mais qu'importe. Je jouais avec les gouttes d'eau qui glissait le long de mon verre, puis tourna mon regard vers Maria qui avait ce magnifique sourire sur le bout de ses lèvres.

« Tu ne trouve pas que quelque chose à changer. J'ai une impression étrange. Enfin je ne pense pas que cela soit juste une impression. »

C'était dit, j'attendais sa réaction, peut être allait elle me dire que non rien avait changer, et si sa réponse serait celle ci je ne chercherais pas plus loin. J'oublierais et refairais ses dix années qui venait de s'effacer.

Je le savais elle n'avait rien remarquer. D'un côté, si je puis dire, tant mieux pour elle car elle n'est aucunement bouleversé par ces événements. Elle n'a pas à se poser la question est ce que je dois effacer mes erreurs ? Ou les refaire car je le regretterais plus tard ? Rien de tout cela ne pouvait la déranger. Je me demanda alors si elle se souvenait que j'vaais eu une relation extra conjugale avec une jeune fille. Je ne pense que non, sinon elle aurait abroder le sujet. Horrible. Toutes les questions que l'on peut se poser, en plus elles restent toutes la journée, elle ne s'effacent jamais.

Elle se sentait plus heureuse, et bien c'était la seule. Moi, au contraire, je ne me sentais aps bien dans mes baskets, tout allait de travers du moins depuis que ce retour en arrière ne survienne, la routine d'il y a dix ans je m'y étais fortement habitué. Je devais quand même lui avouait qu'un come bacl de dix ans c'était effectué, sinon qui lui expliquerait ? Il n'y a que moi qu'elel croira, du moins je l'espère. Je la regarda pensif, ne sachant que faire. Je ne savais plus quoi faire de toute façon, à chaque situation qui m'étais imposer j'étais dans un trou noir. Aucune solution ne m'étais proposé, je hais mes pensées, ma consicence et tout ce qui va avec.

« Tu n'as pas remarqué que certaines situations t'étais familière ? Que tu avais déjà vécu ce moment ? Parce que c'est réel. C'est dur à croire, mais il y a une semaine on étais en 2020 ! Ne me prend pas pour un fou Maria, ça l'est, c'est complétement dingue, tu va me dire que je sors d'une autre planète mais c'est vrai. J'ai déjà vécu ces dix années. Et là je les revis. Pourquoi ? »

C'est calir que là si elle me croit elle est géniale comme meilleure amie. Si on m'aurait dit ça à moi j'aurais pris mes jambes à mon cou et sera partis vite fait bien fait. C'est juste impossible de croire une chose pareille, mais j'esperais qu'elle le ferait. Je bus une bonne grogée de bière, »puis me passa la main dans les cheveux comme à chaque fois que j'étais dnas une situation délicate.

« Je ne sais pas comment le temps a pu reculer de dix ans, mais c'est fait. Si tu ne me croie pas je peux te prédire ce qu'il va t'arriver et tu verra que j'ai raison. »

Je la regarda, lui lança un regard profond. Je voulais lui montrer que j'étais sérieux, que je ne racontais pas une de mes blagues débiles.

C'est bien ce que je me disais, il lui fallait une bonne dose d'alcool pour qu'elle comprenne et surtout se remette de ce que je venais de lui annoncer. Au fond je me sentais idiot, je n'aurais pas du lui dire comme ça elle aurait fait sa vie et l'aurait réussie, peut être mieux qu'avant, parce que j'aurais été la pour la résonner. C'est alors qu'elle me demanda si je connaissais son futur. Bien sur. Vous vous imaginez que je connais ma vie, la sienne, et celles de mon entourage avant qu'ils ne l'écrivent. C'est une sensation étrange et limite désagréable. Je savais qu'elles seront leurs erreurs, je connaissais déjà leur malehur ainsi que leur bonheur.

Je passa ma main dans mes cheveux. Je finissa mon verre d'un trait et demanda la même chose que ce que venait de commander Maria. Le serveur le posa devant moi, je porta mes lèvres à ce délice qui ne pouvait que me faire du bien maintenant que je venais de lui avouer ce qui me faisait le plus peur en ce moment. Je reporta mon regard vers elle. J'étais sérieux, et ça elle l'avait compris. Elle s'embrouillais dans ses paroles, c'était compréhensible après l'annonce que je venais de lui faire.

« Oui. Je la connais Maria. Chaque détails. Je sais ce que tu va faire, avant que tu ne le fasse. Je ne suis pas devin, ni médium, mais je connais ton futur et qui est on peut dire ton passé à présent. »

Je regarda la date sur mon téléphone, on étais le 28 novembre 2010. Jour de la rencontre entre Maria et Steeven qui sera par le futur son mari. Elle ne m'en avait pas encore parlé, et cela ne saurait tardé, c'était pour ça que tout à l'heure elle se sentait plsu heureuse. Elle l'avait enfin bousuclé dans la rue, et elle a eu le flash. Qu'il était fait pour elle. Enfin, ne pas parler trop vite, car il y a dix ans ce n'était pas un HAPPY END.

« Aujourd'hui, alors que tu marchais dans les rues de Londres tu as bousculé un jeune homme. Steeven. Charmant, d'ailleurs. Et avant que je ne te raconte mon histoire farfelue, pourtant vraie, tu allais m'annoncer que t'avais rencontré " un garçon extraordinaire " »

C'est à ce moment précis que toute personne normale prendrais ces jambes à son cou pour partir en courant. Puisque ce que je disais était totalement absurde et fou.

J'aurais vraiment du m'abstenir sur ce coup là, j'aurais du le garder pour moi et attendre que quelqu'un m'en parle. Mais c'était plus fort que moi, c'était ma meilleure amie je pensais qu'elle me comprendrais. Tout le contraire se produisait, elle me prenait pour un fou et devait certainnement croire que je la suivais dans la rue. Nan mais sérieux ! J'étais pas fou, c'était vrai. Je disais vrai, mais apparemment ce changement n'a pas bouleversé tout le monde. Je lui faisais carrément peur. Alors là cela allait trop loin, je regrettais de lui avoir dit. Je passa mes maisn sur mon visage, j'étais fatigué, fatigué de cette situation.

Je la laissais tranuillement reprendre ces esprits, elle prit un autre verre. Ses mainstremblaient lorsqu'elle le porta à ses lèvres, je lui avait fait tant d'effet que cela en lui annoncant qu'une sorte de retour dans le passé c'était produit, incroyable. Je voyais, qu'elle voualit faire des efforts pour me croire, mais que c'était difficile. J'aurais certiannement eu la même réaction si quelqu'un m'avait annoncé ceci sans que je n'ai le temps de dire ouf ! Je finissa mon verre, j'hésitais à en prendre un autre bon allez. Il me fallait bien ça pour me changer les idées, je demanda un double bien serré, à peine demander j'étais deja servi. Le barman, nous observait depuis qu'on avait mis les pieds içi et il devait comprendre que quelque chose n'allait pas, et que l'alcool ferait passer les chose plus facilement. Je retourna mon visage vers Maria qui était totalement flippé. Elle essayait de comprende, cela me faisait plaisir.

« Oui c'est ça. Arrêtes avec tes questions Maria. Je sais pas comment c'est possible, je ne sais pas comment cela est arrivé. C'est tombé, du jour au lendemain on était en 2010. Tu te rend pas compte ce que ca me fait. Tu te rend pas compte que je dois revivre dix ans de ma vie. »

J'étais énervé parce que personne ne me comprenait, et l'alcool commencait à faire effet. Les cul sec c'est vraiment pas bon. Une envie d'hurler m'envahit, mais je me retint.

« Y'a pas de caméra caché, c'est juste la vérité. Oublie ça ! Je préfére parler d'autre chose. Raconte moi, cette rencontre. »